Deux étoiles pour la "franchise" Courtepaille. Deux étoiles pour l’accueil, quoique...? Un restaurant vide, hors saison, nous sommes deux et nous demandons gentiment une table de quatre pour le confort. On me répond d'une façon péremptoire : "Que c'est impossible car si on commence comme ça tout le monde voudra en faire de même ?! Et de plus c'est le début des vacances scolaires et il va y avoir du monde, alors...Non !" Dixit. Donc, aimable et bienveillant de nature, j'accepte une table étroite pour deux couverts. Nous sommes heureux d'apprendre que notre très jeune serveur vient d’entamer sa première journée... pas moins de cinq aller-retours pour expliquer une carte des plus simplistes et établie par la chaîne (sans commentaires..., nous gardons notre bonne humeur) Un repas égal à l'annonce de la "franchise", sans surprise ni âme, alors qu'a l'ouverture de l'établissement la gérante nous avait fait miroiter des produits locaux adaptés à son restaurant et à son ambition de se démarquer des autres franchisés.Nous avons pu constater qu'à ce jour , c'est un Courtepaille que l'on pourrait trouver dans la plus insipide banlieue parisienne. Au fait, à notre départ il y avait eu, je pense une vingtaine de couverts pour le service de ce midi. J'ai l'impression que le gérant s'est trompé ; sur son manque de compréhension à ma demande pour une table confortable (qu'il aurait eu raison de me refuser en pleine saison..., mais il faut savoir que dans son restaurant il n'y a pas de pleine saison, et j'en suis triste pour lui...), sur la surévaluation de fréquentation de son établissement qui semble péricliter pour des raisons qu'il devrait bien analyser, et puis il vient de mécontenter un client que l'on peut qualifier d'autochtone (Eh oui ! je suis Luzien) et qui maintient à l'année le chiffre d'affaire des restaurateurs qui ne sont pas aux premières lignes pendant la saison estivale (qui devient de plus en plus courte hélas). Enfin pour finir, il me semble que la direction est satisfaite de son travail, bien évidemment je ne suis pas leur comptable, mais je gage que dans peu de temps ils vont devoir faire des sacrifices, ou se remettre en question et apprendre le métier d’hôtelier, ou changer d'orientation professionnelle, mais cela ne nous regarde pas...
PS ; c'est la première fois depuis longtemps que je n'ai pas laissé de pourboire. C'est dire mon appréciation...?!